Une alimentation durable nécessite des changements structurels de nos modes de production et de consommation. Emballages alimentaires, gaspillage, compostage, les groupes locaux n’ont rien laissé de côté et vous proposent des activités variées pour œuvrer ensemble vers une société zéro déchet, zéro gaspillage.

1. Option mettre les pieds dans le plat : dénoncer les emballages alimentaires

Zero Waste France et son réseau invitent tous·tes les citoyen·nes qui le souhaitent à interpeller publiquement la grande distribution et le gouvernement pour leur demander des comptes sur l’emballage des fruits et légumes.

La loi AGEC a permis d’interdire la vente sous plastique de ces derniers. Mais suite à la pression des plasturgistes et fédérations de fruits et légumes, le décret d’application vient d’être annulé ce vendredi 8 novembre. C’est la seconde annulation d’un décret venant préciser cette loi, au détriment de la planète et de la santé humaine.

Cette action citoyenne, imaginée avec le groupe local de Zero Waste Lille, montre l’incohérence de cette mesure et dénonce l’inaction de la grande distribution pour réduire son impact sur l’environnement et la santé des consommateurs et consommatrices. Alors même que 62% des français·es souhaiteraient plus de produits en vrac, cette pratique est dangereuse et inadmissible au regard de l’urgence climatique.

Pour rejoindre la mobilisation, vous pouvez contacter un groupe local et prendre part à une vérification collective avant le 22 décembre.

2. Option mettre la main à la pâte : Construire un projet de société zéro déchet, zéro gaspillage

Pour répondre à la question “Pourquoi et comment une société zéro déchet, zéro gaspillage peut laisser une autre empreinte”, des ateliers participatifs “Déchets partout, justice nulle part” seront également proposés par nos groupes locaux.

Ces animations, au format fresque, vous permettront de vous projeter dans une société zero waste, respectueuse des limites planétaires tout en prenant en compte les enjeux de justice sociale, démocratique et économique.

3. Option pop-corn (en vrac) : Se documenter et débattre sur les polluants éternels ou le gaspillage alimentaire

Le réseau Zero Waste organise également des projections pendant toute la semaine. Les séances, suivies d’un débat, permettront aux spectateurs et spectatrices de se renseigner sur différents enjeux et notamment :

• La présence de PFAS, des polluants éternels que l’on trouve entre autres dans les emballages alimentaires jetables, l’eau et les aliments, en visionnant le documentaire “PFAS : comment les industriels nous empoisonnent ?” du collectif Avant l’orage. A la suite du documentaire, les spectateurs et spectatrices pourront discuter des solutions à mettre en œuvre à l’échelle de la société comme le développement du vrac et de la consigne.

• La responsabilité des industriels dans le gaspillage alimentaire en regardant “Gaspillage alimentaire : qui est vraiment responsable ?” des équipes de Sur le front. En effet, avant même que les produits arrivent dans l’assiette des consommateurs et consommatrices, 67% du gaspillage alimentaire a déjà eu lieu [2]. C’est également l’occasion de rappeler que les militant·es du réseau Zero Waste se mobilisent régulièrement pour faire avancer des enquêtes comme celle-ci.

Et le programme ne s’arrête pas là :  Slow Conso Fastival à Strasbourg, projections de “Ikea, seigneur des forêts” dans le cadre de la campagne #Ciaofastdeco à Limoges, Lyon, Saint-Etienne et Toulouse, Concert anti-gaspi à Rouen, Fête de l’anti-gaspi à Saint-Paul-lès-Dax, Ateliers DIY et café réparation dans de nombreuses villes, etc.

Les militant·es du réseau se sont retrouvé·es, en visio, chaque semaine pendant plus d’un mois, pour discuter, partager leurs connaissances et continuer à se former aux enjeux liés à l’alimentation et au plastique. Ils et elles vous donnent désormais rendez-vous partout en France du 16 au 24 novembre 2024. Retrouvez près de 80 actions Zero Waste sur le site de l’Ademe et rejoignez le mouvement !

[1] Réseau Vrac et Nielsen Panel Views, bilan du marché du vrac en 2020, enquête auprès de 9 900 foyers répondants.

[2]Ademe, Etat des lieux des pertes et gaspillages et de leur gestion par étapes de la chaîne alimentaire, 2016